Le mandat d’arrêt émis par La Court Pénale Internationale à l’encontre de Netanyahou (ainsi que Gallant et Deif) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité est des plus logiques. Seules les intenses pressions subies par la Cour et les tentatives de déstabilisation à l’encontre de son procureur, Karim Khan, laissaient planer un doute.
Sur les fond, Netanyahou est responsable de massacres de masse (potentiellement génocide, à la Cour Internationale de Justice de le décider) ayant fait des dizaines de milliers de victimes civiles à Gaza et au Liban, touchant à 70% des femmes et des enfants. Tout le système onusien mis en place à l’issue de la 2nde Guerre Mondiale a été piétiné, et même une tentative de délégitimation de l’ONU enclenchée. Alors même que cette instance est seule à l’origine de la création de l’Etat d’Israël (il est fort regrettable qu’Emmanuel Macron ait démenti ses propos sur le sujet).
Ces massacres de masse, ces charniers ne peuvent, en aucun cas, se justifier par les horreurs du 7 octobre, à moins de hiérarchises les vies humaines et d’être dans une logique suprémaciste identique à celle de la 2ème Guerre Mondiale.
En effet, les représailles sont totalement disproportionnées et commises par un État, non une organisation terroriste, sans autre objectif crédible que semer la mort et la désolation, sans aucune stratégie.
Tout cela s’est accompagné de la création totalement artificielle d’une famine de masse en stoppant les convois humanitaires et en cherchant à décrédibiliser globalement l’UNRWA pourtant largement dédouanée par l’enquête internationale conduite par Catherine Colonna.
Aujourd’hui rien n’est réglé, le Proche-Orient est toujours à feu et à sang, et le sera tant que Netanyahou sera aux commandes. Mais la justice internationale et l’humanité ont fait un grand pas en avant.
Mandat d’arrêt émis à l’encontre de Netanyahou : il était temps !
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