Le Forum Francophone des Affaires est un partenaire reconnu des instances publiques nationales et internationales qui promeut l’usage du Français comme langue de travail et d’échanges économiques sur la scène internationale
Créé en 1987 par Stève Gentili, le FFA est l’un des tout premiers réseaux mondiaux d’entreprises internationales. En effet, Présent sur les cinq continents, il fédère les acteurs économiques par professions, par zones géographiques et par pays. Il a conclu des accords avec :
- des organisations économiques similaires dans des régions anglophones, arabophones, hispanophones et lusophones ;
- il contribue au développement d’une vie économique internationale qui valorise les partenariats public/privé et favorise les échanges en français.
Le Forum Francophone des Affaires est agréé par les agences des Nations-Unies
Avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Forum Francophone des Affaires contribue à de nombreuses initiatives (programmes d’envergure destinés à impliquer les acteurs économiques dans dynamique francophone).
Avec l’OIF, le FFA a conçu et promeut la Charte éthique des entreprises francophones. Elle s’appuie sur les principes de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE).
L’action du Forum Francophone des Affaires vise principalement à soutenir et à valoriser la langue française dans l’action et le développement économiques.
Les assises de la francophonie économique se sont récemment tenues au Sénat, sous la houlette du Président du Forum Francophone des Affaires (FFA), Stève Gentili.
C’est un plateau de très haut niveau qui été réuni pour développer une vision moderne et offensive de la Francophonie économique. Citons, entre-autres Antoine Gosset-Grainville (Président d’Axa), Béatrice Kosowski (Présidente d’IBM France), Laurent Solly (Directeur Général de Meta France), Xavier Durand (Directeur Général de la COFACE) ou encore Saïd Ibrahimi (Président de Casablanca Finance City).
Anicet-Georges Dologuélé, Ancien Premier ministre de la République centrafricaine et actuel leader de l’opposition était également présent.
Dans un discours très remarqué, Slim Khalbous (Recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie), a proposé l’ajout d’une clause de préférence francophone dans les appels d’offre, pratique largement développée dans le monde anglophone et dénoncé une sorte d’aberration dans l’incitation financière, en France, pour les chercheurs qui publient en anglais. Il a rappelé qu’une « communauté économique se construit par la formation et la recherche ».
Dans un exposé très vivant et dynamique sur les perspectives de l’économie mondiale, Marc Touati a relevé que l’Inde était devenu le principal moteur de la croissance mondiale et dénoncé l’inertie publique face aux creusement de la dette publique France : 850 milliards de dette supplémentaire alors que le PIB croît de 400 milliards… Le double AA de la France ne tient qu’à un fil, certains investisseurs étrangers majeurs ont amorcé un retrait. Une rétrogradation signifierait des difficultés accrues à financer la dette. La France emprunte désormais à des conditions bien moins avantageuses que la Grèce.
Ces assises ont été l’occasion de remettre le prix du livre économique francophone à Kako Nubukpo pour son dernier ouvrage intitulé : «L’Afrique et le reste du monde: de la dépendance à la souveraineté», paru le 23 octobre 2024 aux éditions «Odile Jacob» Ancien ministre, Commissaire de l’UEMO, le lauréat a dédié «cette récompense à la jeunesse africaine, source de mon inspiration». Pourfendeur du Franc CFA, Kako Nubukpo a délivré un exposant brillant et étayé sur la question en le replaçant dans son contexte politico-historique. Steve Gentili a, très opportunément, fait remarquer que, sans le Général de Gaulle, les Américains s’apprêtaient déjà à battre monnaie en Afrique et que nous aurions connu le « dollar CFA ». Kako Nubukpo a plaidé pour un modèle de développement dans lequel la valeur ajoutée est apportée sur le continent africain.
Ces assises ont été conclues par une visite-conférence de la Cité Internationale de la Langue Française, au Château de Villers-Côtteret.