Le suprémacisme porté par un Occident déclinant

Les fiascos afghan, irakien, libyen n’auront servi à rien.
Il existe toujours des individus pour penser qu’ils sont supérieurs aux autres et que leur modèle politique, le meilleur doit être imposé par la force par des régimes change. Ensuite des pions sont placés à la tête de ces nouvelles démocraties flamboyantes.

Les attaques israéliennes contre l’Iran ne visent principalement pas à détruire une arsenal qui, s’il était opérationnel, ne serait utilisé qu’à des fins de dissuasion.
Le but est de vassalier toute la région, mise sous tutelle americano-israelienne.

Si une partie des Iraniens veut se débarrasser du régime des Mollahs, il faut être sacrément imbu de soi, pour ne pas dire supremaciste, pour croire que les attaques israéliennes seront saluées par la population. Bien au contraire, une cohésion retrouvée autour du régime est à prévoir. Il est certain qu’aucun Iranien n’a envie que son pays ne soit placé sous tutelle.

Le modèle de démocratie occidentale est devenu répulsif dans le Sud global. Hiérarchisant désormais ouvertement les vies humaines selon la religion, la nationalité ou l’ethnie, rongé par la populisme et une forme de néo-colonialisme, la boucherie de Gaza a creusé sa tombe.

Qui voudrait comme modèle d’Israël de Netanyahou ?

Ce sont les mêmes qui ont voulu la chute de l’Irak mais qui dénonce aujourd’hui la puissance iranienne retrouvée, qui en est sa conséquence.
Les mêmes qui ont amenés par deux fois les Talibans au pouvoir et qui font mine de s’indigner du sort réservé aujourd’hui aux femmes dans ce pays.

De leurs échecs, non seulement ils n’apprennent rien mais refusent d’ouvrir les yeux sur ce qu’ils ont créé : des États faillis dévorés par le fondamentalisme et les vocations terroristes qu’ils ont suscitées.